Ãchos de la Rue ext v1.1.1.2.2
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2024-04-19
Lyrics
Ils crient gros discours, les rues, elles, restent sales Leurs paroles s'envolent, le concret nous fait défaut Toujours les mêmes à la chaîne qui triment sans haleine Promesses des politiques, mais c'est le silence dans la gamelle La misère a ses quartiers, la richesse ses palais Mais quand on vote pour le changement, rien ne vient, c'est banal Leurs lois écrit sur du vent, nous maintiennent en bas Ces tours dorées qui nous narguent, un refrain, un idéal Des échos de l'égalité, mais où qu'elle est la fraternité ? Les poches vides, le ventre creux, une réalité non contée Les promesses noyées dans l'encre, nos destins restent figés Le peuple gronde, lance des pierres, mais le trône reste vissé C'est l'histoire des oubliés, qui dans l'silence sont laissés Le pouvoir sourd aux appels, la rue n'a que ses cris pour rêver [Refrain] Rien ne change sous le soleil, si ce n'est les saisons Mais les poches du costume, elles, ne connaissent pas de raison Toujours les mêmes discours, toujours les mêmes trahisons Les mêmes visages pâles, qui se pressent sur le bouton Dans les tours d'ivoire, ils jouent, mais le jeu c'est nous les pions Les promesses se fanent, comme les fleurs sans attention On griffe nos rêves sur des pages de plomb Esprit lourd, rien ne bouge, le décor est monotone Les poignées de main cachent des couteaux bien aiguisés Pendant que dans nos poches, même l'espoir est épuisé Dans les yeux de nos mères, on voit des larmes coulées Quand les politiques parlent, leurs mots ne font que balayer Nos espoirs et nos combats, sirènes qui cessent de chanter Coeurs de pierre au pouvoir, sourires façonnés [Refrain] Les tours de passe-passe, mais le pain reste durci Les quartiers suffoquent, dans l'ombre de l'ennui Et la jeunesse qui s'épuise, cherche lumière dans la nuit Ces promesses électorales qui nous endorment puis trahissent La lutte est quotidienne, mais la scène reste la même Les vieilles recettes, les poches pleines et nous qui saignent Le béton est froid, mais les coeurs sont ardents La misère se peint dans nos rues, un décor de plus en plus pesant Ils parlent d'avenir radieux, mais nos rêves sont gris Dans les urnes des espoirs, mais c'est le vide qui nous sourit [Refrain] Les discours s'usent, mais c'est nos mains qui travaillent Dans le silence des quartiers, nos voix s'érailles Les tribunes résonnent, mais c'est l'écho du vide Inégalité qui ronge, voilà l'héritage livide Le bitume témoigne, des larmes et de la sueur Des tagues sur les murs, c'est le cri de la ferveur [Refrain] On parle de justice, mais elle reste aveugle Promis le paradis, on vit dans la brume Les belles paroles, ça coule comme du rhum Mais au fond des verres, c'est notre reflet qui brume Dans les cours des écoles, le futur s'érode Des bancs vides d'espoir, les rêves en overdose Chaque jour qui passe, toujours les mêmes faces Dans les hautes sphères, les pauvres en laisse et les riches qui les chassent On débat, on s'entasse, mais dans les faits, rien ne se passe Les rues crient la misère, pendant qu'ils remplissent leurs tasses [Refrain] Dans les discours, ils promettent la lune Mais sous nos pieds, c'est le bitume Les poches percées, les cœurs en brume La politique joue, mais qui assume? Les espoirs écrasés, les voix qui résonnent Une symphonie de promesses monotones